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Faire des maths en maternelle : quels sont les enjeux ?

1 mars 2024

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Pourquoi est-il indispensable de faire des maths à la maternelle ?

L’école maternelle a longtemps été perçue comme un lieu d’éveil sans réel enjeu pédagogique sérieux. Voire même comme une halte garderie pour certains. Mais tout a changé depuis juillet 2019, date à laquelle l’instruction est devenue obligatoire pour les enfants de 3 à 5 ans. La loi a redonné toute son importance à ce lieu d’apprentissage. 

Tant qu’on n’a pas mis les pieds dans une école maternelle, on ne se rend pas compte combien ses missions sont essentielles pour le développement des jeunes enfants. D’ailleurs, qui n’a jamais entendu l’expression « tout se joue avant 6 ans » ? Les enjeux de la scolarité avant le CP sont énormes, car il faut construire les fondations de savoirs qui seront amenés à être enrichis pendant de nombreuses années. Imaginez ce qu’il peut se passer quand elles manquent de solidité  ! Partons explorer les spécificités de ces premières années de scolarité et essayons de comprendre pourquoi il est important de faire des maths  en maternelle.

 

L’école maternelle : une étape essentielle pour garantir la réussite scolaire des élèves

 

  • Le dĂ©veloppement des compĂ©tences psychosociales

 

L’Ă©cole maternelle est le lieu de la sociabilisation par excellence. On y apprend Ă  vivre ensemble et Ă  « entrer dans un rythme collectif » c’est -Ă -dire Ă  se rattacher au groupe.

Ceci est rendu possible, car l’enfant n’est plus le centre d’intérêt unique des adultes, ce qui lui permet de se développer en tant qu’individu, d’acquérir de l’autonomie et bien entendu de s’ouvrir aux autres peu à peu.

Par ailleurs, le cadre bienveillant et sĂ©curisant permet aussi d’y faire de nombreuses expĂ©riences et dĂ©couvertes. La dynamique impulsĂ©e au quotidien permet d’observer les autres, de les imiter. L’adulte incite les enfants Ă  partager, Ă  collaborer et Ă  coopĂ©rer. 

Des expériences indispensables dans le développement d’un bambin !

L’école maternelle est également le lieu privilégié pour y développer tout un tas de compétences psychosociales : estime de soi, confiance, relations aux autres, communication, coopération, engagement dans les activités, réflexion, créativité etc.

Toutes ces compétences sont indispensables à un épanouissement personnel et leur maîtrise engage les enfants sur le chemin de la réussite scolaire.

Car l’objectif du cycle des apprentissages premiers (cycle 1) est bien de rendre l’enfant acteur dans son parcours d’apprentissage.

C’est pourquoi les enseignants mettent en place de nombreuses situations pour inciter leurs élèves à résoudre des problèmes : chercher, proposer des solutions, recommencer. Le tout dans un cadre bienveillant pour que l’espace d’apprentissage soit sécurisé afin qu’ils osent « prendre des risques » sans avoir peur de l’échec.

 

 

Faire des maths en maternelle passe par la résolution de problèmes

 

 

  • L’acquisition de connaissances 

 

Dès leur entrée à l’école, les enfants sont invités à participer à des séances d’apprentissage. Le terme « invités » est important parce qu’il est essentiel d’obtenir leur adhésion. Ce sont eux qui vont tout doucement s’approcher et participer s’ils se sentent prêts. 

Ils découvrent et acquièrent des connaissances académiques dans les domaines du  langage oral, du langage écrit, des mathématiques, des arts et de l’activité physique. Tous les champs disciplinaires font l’objet de séquences d’apprentissage construites et progressives, comme pour les grands !

Tout est pensé pour favoriser le développement des enfants. La classe est un immense terrain d’apprentissage. Le déroulement de la journée est réfléchi pour respecter au mieux le rythme biologique des enfants et pouvoir ainsi optimiser les temps d’acquisition.

Plus on se rapproche du CP, plus les enjeux deviennent décisifs pour aborder l’entrée à l’école élémentaire sereinement.

C’est bien pour cela que l’école maternelle est soumise à des programmes officiels. 

Les compétences étudiées, développées et renforcées tout au long du cycle 1 vont constituer les fondations des savoirs qui seront abordés par la suite. D’où le rôle fondamental de l’école maternelle.

Les objectifs de la GS sont donc conséquents en français et en mathématiques. C’est d’ailleurs à cette 2e discipline que nous allons davantage nous intéresser ici.

Depuis la PS, l’enfant s’entraîne à la numération lors de jeux, de situations quotidiennes. L’enjeu ? Baigner quotidiennement dans des situations qui vont lui permettre de donner du sens aux nombres et à leur utilisation. 

Il découvre et comprend à quoi servent les nombres : « dire la date », compter les enfants présents, les absents. On utilise le nombre en classe, lors de la séance de motricité ou d’un goûter d’anniversaire. On manipule pour constituer des collections d’objets. Tout est prétexte à faire des mathématiques.

En MS, on structure davantage. Les enfants comprennent que le nombre sert à communiquer des informations. Ils  s’habituent à résoudre des problèmes en utilisant du matériel.

En GS, on assoit les bases fondamentales sur lesquelles bien d’autres notions vont venir s’ajouter les années suivantes. On avance d’un pas supplémentaire vers l’abstraction même si la manipulation est encore essentielle. On s’entraîne à représenter des situations à l’écrit.

 

 

Faire des mathématiques en maternelle c’est construire des compétences mathématiques indispensables à l’entrée au CP

 

 

  • Donner du sens pour dĂ©velopper des compĂ©tences mathĂ©matiques solides

 

Bien comprendre ce que l’on nous demande

 

Les enseignants mettent en place tout un tas de situations avec toujours ce même objectif en tête : que l’enfant donne du sens à ce qu’il fait. 

Cela passe par le jeu, par des ateliers dirigĂ©s ou en autonomie. L’enseignement s’appuie sur  les diffĂ©rents usages du nombre dans toutes les situations d’apprentissage et de la vie quotidienne. Le nombre devient un outil de transmission, comme une sorte de langage universel qui nous permet de communiquer ensemble.

D’ailleurs, il est indispensable d’apporter un soin particulier au développement du langage pour qu’il soit précis et puisse traduire la compréhension des situations. Benjamin Stevens rappelle d’ailleurs ceci :  “En Mathématiques, le langage a toute son importance et peut être à l’origine d’incompréhensions, d’erreurs. La connaissance de mots spécifiques au langage mathématiques est indispensable. ” Il y consacre un chapitre du volume 2 d’Appli, apprendre les mathématiques grâce à l’humour.

 

Faire des maths à la maternelle passe par la maitrise du langage et des symboles mathématiques

 

Ce langage oral spécifique se traduit par les symboles mathématiques introduits en GS.  Il permet d’aborder les additions et les soustractions grâce au langage et à la manipulation. Eh oui, le calcul commence en maternelle ! 

Il est même possible d’introduire la multiplication et la division. Pas comme vous l’entendez bien sûr ! L’objectif sera d’aborder le sens des opérations par le biais de la résolution de problèmes et de la manipulation. 

Certains élèves sont d’ailleurs prêts à aller plus loin et sont tout à fait capables de comprendre le rapport entre l’écriture additive et l’écriture multiplicative. C’est la conviction des auteurs d’Apili qui offrent cette possibilité dès la GS.

Vous aimerez aussi notre article sur les tables de multiplication.

 

 S’engager dans les situations proposées

 

L’élève doit participer activement aux situations qui lui sont proposées pour s’en imprégner et comprendre ce qu’on attend de lui.

En classe, les situations de résolution de problèmes sont quotidiennes et variées. Elles doivent être attrayantes pour susciter l’engagement de l’élève. On lui propose des situations de partages équitables ou non, au coin dînette par exemple. Il apprend à résoudre des situations additives ou soustractives lors de jeux ou de la gestion de leurs bons points par exemple.

La dĂ©marche Ă©tant de dĂ©buter par des situations concrètes pour aller vers l’abstraction progressivement.. On utilise dans un premier temps du matĂ©riel (des figurines par exemple), puis on apprend Ă  reprĂ©senter la situation par le dessin et ensuite par le schĂ©ma pour arriver Ă  la traduire par le calcul. L’étape ultime, le Graal mĂŞme !

Les enseignants valorisent sans cesse la recherche et les essais. Quand un élève se trompe, ils l’incitent à réessayer autrement. Ils le guident dans un cadre rassurant jusqu’à la réponse attendue. 

Il est donc nécessaire de multiplier les situations dans lesquelles les enfants pourront utiliser leurs compétences mathématiques, y mettre du sens et se les approprier de façon solide.

Vous l’aurez compris, il est essentiel de prendre le temps d’installer les prérequis et de développer les aptitudes mathématiques lors du cycle 1 pour que l’entrée en CP soit la plus sereine possible.

 

Systématiser en s’exerçant comme les grands

 

Quand l’élève a bien compris les enjeux des mathématiques et qu’il a adopté une attitude de chercheur, il apprécie tout particulièrement le travail sur un fichier, comme les grands

Bien entendu, la manipulation est encore très présente et indispensable. Apprendre aux enfants à travailler à l’écrit leur permet de systématiser leurs connaissances et de les partager avec un adulte, ce qui génère généralement beaucoup de fierté. 

Avoir recours en GS à l’entraînement écrit à la fin d’une séquence est une pratique intéressante. Elle peut même être utilisée comme support d’évaluation. Le livre Apili est d’ailleurs un outil idéal pour cela : il allie manipulation et exercices écrits.

En maternelle, l’enseignant met aussi en place des sĂ©ances dirigĂ©es pour mĂ©moriser et Ă©crire les chiffres. Il est important de maĂ®triser cet aspect du triple code mis en Ă©vidence par Stanislas Dehaene. L’enfant doit ĂŞtre capable de faire le lien entre les chiffres, les nombres et les quantitĂ©s qu’ils reprĂ©sentent.

Voici d’ailleurs un petit rappel utile : nous écrivons des mots avec des lettres au même titre que nous écrivons des nombres avec des chiffres. Cette distinction est importante à connaître pour accompagner votre enfant au mieux dans ses apprentissages.

L’enfant doit s’entraîner à mémoriser les chiffres en les reproduisant avec de la pâte à modeler, des réglettes en bois ; il les trace dans de la farine, de la semoule. 

L’objectif étant de mémoriser leur tracé tout en les associant à leur nom. 

Les séances dirigées d’écriture des chiffres menées par l’enseignant se complètent parfaitement par un entraînement autonome sur fichier.

Apili propose même dans son volume 1 l’association d’une petite histoire pour favoriser la mémorisation du tracé des chiffres. 

insertion illustration du livre

Vous saisissez tout l’intérêt de pouvoir reprendre à la maison ce qui est abordé en classe. L’utilisation d’un fichier ou d’un livre comme Apili peut être un excellent moyen pour que l’enfant partage avec vous les compétences qu’il a acquises en classe et les fixe davantage. Ne dit-on pas que la répétition fixe la notion ?

 

  • DĂ©velopper et renforcer les compĂ©tences essentielles pour l’école Ă©lĂ©mentaire grâce Ă  un programme ambitieux

 

Si votre enfant est scolarisé en GS, vous pouvez vous rendre compte des grandes avancées tout au long de l’année. Le programme est tellement riche que les progrès d’un élève qui ne présente pas de difficulté particulière sont importants et réguliers.

Première de couverture des programmes du cycle 1 pour faire des maths en maternelle

Un élève de GS apprend notamment à : 

  •  construire les nombres jusqu’à 10 en utilisant leurs diffĂ©rentes reprĂ©sentations ; Ă  les nommer et Ă  les Ă©crire.
  • connaĂ®tre la comptine numĂ©rique jusqu’à 30 au minimum ;
  • construire des collections entre 1 et 10 objets ; 
  •  utiliser le dĂ©nombrement pour comparer deux quantitĂ©s (infĂ©rieures ou Ă©gales Ă  10 objets) ; 
  •  composer et dĂ©composer des nombres (3 c’est 2 et 1, mais aussi 1 et 1 et 1) ; 
  • rĂ©soudre des problèmes ; 
  • calculer (Ă  ajouter ou Ă  enlever pour obtenir la quantitĂ© dĂ©sirĂ©e)
  • identifier des formes gĂ©omĂ©triques planes (comme le carrĂ©) et en volume (le cube par exemple)
  • classer et ranger des objets selon des critères de formes, de longueurs, de masses ou de contenances ; 
  • se structurer dans le temps : dans le temps de la journĂ©e, de la semaine, du mois et d’une saison ;  ; 
  • situer des objets par rapport Ă  soi ou Ă  d’autres objets ; se repĂ©rer par rapport Ă  des objets en utilisant le vocabulaire adaptĂ©.

Les apprentissages doivent être organisés et progressifs sur toute la durée de l’école maternelle pour que l’ensemble des compétences attendues en fin de GS aient été abordées, développées, renforcées et acquises pour la rentrée au CP.

Retrouvez le référentiel de compétences que l’enfant doit acquérir à l’issue de la GS afin d’arriver au CP dans les meilleures conditions.

Et pour développer ces savoirs et savoir-faire, on incite les élèves de GS à utiliser au quotidien les nombres comme des outils pour communiquer des données : on se mesure, on dit la date, on se repère sur un calendrier, on pèse, on exprime un âge, on énonce une adresse, on mesure la température extérieure, on compte les points d’une équipe lors des activités physiques et sportives, on distribue équitablement, etc.

Les jeux mathématiques en autonomie ou à plusieurs, les puzzles, les jeux de construction et de logique, les activités mathématiques menées par l’adulte en petit groupe font partie de la pédagogie des mathématiques. Ils favorisent l’utilisation, la compréhension et la mémorisation des connaissances disciplinaires et méthodologiques. C’est en utilisant qu’on comprend et qu’on apprend !

Découvrez comment l’enfant apprend les nombres ? afin d’avoir une vision globale des étapes par lesquelles il construit la numération.

 

Faire des maths en maternelle est donc indispensable pour que les enfants acquièrent les connaissances et les méthodologies pour arriver au CP en toute sérénité. Le cycle 1 permet de donner le temps aux élèves de comprendre les enjeux des compétences mathématiques dans leur quotidien. Dans un cadre bienveillant, ils ne cessent d’explorer de nouvelles situations qui renforceront leurs acquis et qui leur apprendront à s’interroger et à apporter des solutions pour résoudre des problèmes. Pour que l’apprentissage soit efficace, il est nécessaire de le structurer afin qu’il soit acquis à temps et que les écoliers possèdent le bagage nécessaire pour arriver en CP en confiance. Les parents ont pour cela un rôle immense en proposant à leurs enfants des situations ludiques telles que les jeux de société pour réinvestir leurs connaissances. L’utilisation d’un livre de mathématiques comme Apili  maths grande section de maternelle vous offrira également des moments de partage très intéressants avec eux.

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